Pendant que les citoyens tunisiens dorment pacifiquement devant le siège du Premier Ministre et que la rue maintient sa pression pour " exiger" la démocratie, les citoyens libanais descendent aussi dans la rue pour exprimer leur colère .
La France appelle le nouveau Premier ministre libanais, Najib Mikati, à former son gouvernement "dans le cadre de la Constitution", par "le dialogue", et "à l'abri de toute ingérence" extérieure, a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères."Le processus de formation du gouvernement va s'engager. Il est indispensable qu'il s'inscrive dans le cadre de la Constitution et des accords de Taëf et qu'il reflète le choix indépendant et souverain des Libanais, à l'abri de toute ingérence et par le dialogue", a souligné dans un communiqué le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Les accords interlibanais de Taëf, signés en 1989, ont permis de mettre fin à la guerre civile et d'équilibrer les pouvoirs entre les différentes communautés libanaises.Dans le communiqué, la France se borne à prendre "note de la désignation de Najib Mikati par le président de la République, Michel Sleimane, pour former un nouveau gouvernement".Elle appelle aussi "le futur gouvernement à respecter les engagements internationaux pris par le Liban, notamment s'agissant du Tribunal Spécial pour le Liban". "Alors que des manifestations sont en cours, la France appelle toutes les parties à la retenue et à s'abstenir de tout recours à la violence", a ajouté le porte-parole.Son communiqué salue enfin "le travail du gouvernement d'union nationale conduit par Saad Hariri, après des élections démocratiques exemplaires"."Elle rend hommage au courage, à la dignité et à la détermination avec lesquels il a conduit sa mission, dans un contexte particulièrement difficile", précise le texte
Extrait de l'Orient le Jour du 25/01/2011
pour suivre ce qui se passe en langue française .
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