Je me délecte du livre de Stephan ZWEIG , écrit en 1941, édition de 1949, Edition Albin Michel emprunté dans notre Bibliothèque d' Annonay, pages jaunies , odeur du vieu papier , photos d'époque
Je vous rassure il se trouve en Livre de poche .
Bonne intro. historique , où on s'aperçoit que le Portugual n'a pas mesuré tout de suite l'intérêt économique de la découverte , mais que Français ou Hollandais n'ont su non plus profiter de l'aubaine. Cà tient à peu de chose parfois d'écrire une page d'histoire .
Le vocabulaire est quelques fois un peu surrané , mais comme il est d'actualité ! quelques promenades en ville et on y est ! arrivée par la mer aussi .....
Sa description des " favelas" est suprenante , "huttes " habitées par les "négres" sur des pentes glissantes , qui devront disparaitre avec l'évolution économique . Pas encore fait mais en cours.....inévitable
Nostalgique, déjà des "bondes" que la municipalité de Rio fait disparaitre au profit de" boites fermées ou on etouffe" et qui ne permettent pas de savourer la vue ...Il vous décrit l'ascension de ST Teresa par l'aqueduc de Lapa , on s'y voit
Globalement " prophètique" .....un chapitre s'intitule ...Quelques réalités qui demain seront des légendes
ou pour parler du peuple ; un chapitre commence par une citation de 1551 d'un arrivant portuguais " Des gens très aimables" ......Ne dit on pas la même chose quand on connait les Brésiliens, 500 ans plus tard ?!
Passionnant , et à lire impérativement quand on veut découvrir ce pays ou quand on l'aime déjà !
Les mots sont simples , et je pense "c'est çà que je voulais dire" ..... mais j'ai pas son talent...
Extrait : "quand on décrit le présent du Brésil, c'est déjà sans le savoir du passé qu'on parle
C'est seulement en ayant déjà son avenir en vue, qu'on lui donne son véritable sens "
Malgré tout cette terre pleine de promesses, n'a pas su retenir à la vie .
Ce penseur juif désespéré de voir où le monde Européen se précipitait avait fui la montée du nazisme dans ce nouveau continent et après un dernier carnaval de Rio , il met fin à ses jours à Pétropolis en 1942.
Son monde "d'hier" s'étant écroulé il n'a pu attendre le monde qui venait .
Moi je suis curieuse de voir ce monde qui vient, surement, plus d'équilibre économique entre les Brésiliens, tout en gardant cette amabilité unique !!
1 commentaire:
effectivement ca doit être intéressant ce "vieux point de vue " sur le pays
on n'est pas encore parti en italie ..notre voiture a necessité un medecin d'urgence
demain des l'aube on va en direction du lac de Côme
bises
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