mercredi 3 octobre 2012

Alep , Homs, villes martyrs encore ?.....Beyrouth souvenons nous


C'etait dans ParisMatch JUIN 1982
actu-match | mardi 19 juin 2012

Beyrouth, la ville martyre

Beyrouth, la ville martyre

Paru dans Match
Le film catastrophe se répète et va durer quinze ans (1975-1990), faisant près de 150 000 morts.
Le lundi 24 mai, la France est visée une quatrième fois. La voiture d’Anna Cosmidis, secrétaire du service économique, explose quand elle passe la grille qui protège notre ambassade. ­Autour des restes d’Anna, déchiquetée, on retrouve dix corps mutilés : l’explosion est si violente que les vêtements sont arrachés. A peine quelques semaines après l’attentat de la rue Marbeuf ! Huit mois plus tôt, l’ambassadeur de France avait été tué, bientôt ce seront son chiffreur et la femme de ­celui-ci. A la fin du mois de juin, les troupes israéliennes, 50 000 hommes, réduisent un par un les bastions de la résistance palestinienne. Les chefs historiques de l’OLP sont retran­chés dans les ruines du quartier ouest avec 15 000 hom­mes : 8 kilomètres carrés de décombres. Chaque mètre gagné ou perdu coûte des dizaines de vies humaines. Les Palestiniens, traqués par les blindés, s’enterrent dans les caves, combattants et ­civils mêlés. Arafat est bloqué dans la capitale libanaise devenue un camp retranché.

La France en deuil

L’expédition « Paix en Galilée » déclenchée le 6 juin, ainsi baptisée par Menahem Begin, est une guerre totale. Deux généraux israéliens sont tués. Des colonnes de milliers de civils tentent de fuir. Le général Sharon explique à notre journaliste : « C’est le gouvernement libanais qui doit se charger de chasser l’OLP de Beyrouth et de faire partir les Syriens et leurs blindés qui occupent une grande partie du Liban. » Le 21 août, Arafat et son état-major quitteront Beyrouth sur un destroyer français. Mais la guerre continuera, une bombe tue le président Bachir Gemayel et soixante de ses phalangistes. La lutte est relancée dans les rues. Une bombe pulvérise le QG des troupes ­françaises qui agissent pour le compte de l’Onu, le poste Drakkar : 58 morts. La France est en deuil.

Alors que dans les années quatre vingt , tous les soirs  le Journal de 20 heures égrenait le martyr du Liban et particulièrement de Beyrouth, qu'on comptait le nombre de morts et le nombre de jours de nos
otages , une génération a passé mais le scénario recommence , ou peut-être continue t il ?

Le maitre tout puissant , allié objectif de l'Occident , est entrain de s'écrouler , mais il entraine avec lui son peuple jusqu'à la destruction....tous les dictateurs terminent ainsi un jour ou l'autre, mais ils ne sont pas assez courageux pour mourir seul ?
Sous notre regard impuissant , se rebattent les cartes du pouvoir , comme à Yalta , le partage du monde se fait ....sous nos yeux atterés et nous sommes comme pétrifiés d'impuissance.!

Aucun commentaire:

D ' une année à l autre